Le cochon

Les animaux de la ferme.

Le cochon la truie et le porcelet.

Qui es-tu?

Je suis une truie. Je vie à la ferme avec mes nombreux petits, les porcelets, et leur papa, le verrat.

Je peux avoir plusieurs portées de porcelets par an. Je porte mes petits pendant quatre mois, puis je donne naissance jusqu'à vingt jolis bébés pesant un kilo environ. Pour cet événement, j'aime bien être installée dans un endroit très propre, et j'ai aussi besoin de calme.

À peine nés, mes petits s'accrochent à mes tétines pour boire mon lait. Je passe une grande partie de mon temps, couchée, à allaiter.

Mes Yeux

Ils sont petits et ronds, protégés par des paupières.

A la ferme, c'est moi qui ai la meilleure vue.

Mes Oreilles

Elles sont pointues et, selon ma famille d'origine, elles peuvent être dressées ou bien grandes et pendantes, elles peuvent même cacher mes yeux.

Mon Groin

C'est mon nez qui a cette forme très particulière; grâce à lui j'ai un odorat exceptionnel qui me sert bien pour trouver mes aliments préférés.

Mes Sabots

Mes sabots sont adaptés à mes pattes et protègent mes quatre doigts dont deux seulement touchent le sol.

Mon Poil

J'ai une peau presque sans poils. Mes rares poils sont longs et s'appellent des soies.

Ma Queue

Elle est courte et enroulée; on dit que j'ai la queue en tire-bouchon.

Mes Tétines

J'en ai douze qui me permettent d'allaiter mes nombreux petits.

Le Porcelet

Je suis le petit de la truie et du verrat.

Dès ma naissance, je tète ma maman. Comme nous sommes nombreux avec mes frères et soeurs, nous nous bousculons pour attraper les tétines de maman. En grandissant, j'explore la porcherie en flairant partout au cas où il y aurait quelque chose à manger. À sept mois, je suis déjà grand et je pèse plus de 80 kilos! Je peux à mon tour être papa ou maman.

Je grogne souvent quand je mange car je suis très gourmand, c'est ma façon de montrer que je suis content.

Le Verrat

Je suis le compagnon de la truie et le papa des porcelets.

Je suis musclé et fort. J'aime me faire respecter des autres mâles.

À la ferme, je suis plutôt solitaire.

Le Porc

Je suis un mâle que l'on a opéré pour ne plus avoir de petits avec la truie. Cela me rend plus gros et plus fort. Je suis d'une nature tranquille et gentil.

Dans la famille cochon, chacun a son nom; les jeunes cochons mâles se nomment les gorets et les jeunes femelles, les cochettes.

Où vis-tu?

En plein air.

J'adore vivre à l'air libre. J'aime bien qu'il y ait de l'herbe, des buissons et des arbustes, pour pouvoir me promener, et renifler partout. En revanche, j'ai besoin d'un abri pour me réfugier quand il fait mauvais temps, sinon je risque de m'enrhumer. L'été, quand il fait très chaud, je creuse des tranchées dans le sol, et là, je me vautre avec délice dans la terre pour me rafraîchir.

On dit que je suis sale parce que j'aime bien me rouler dans la boue. Mais c'est ma façon de me rafraîchir ou de me gratter quand mon dos me démange. Quand il fait vraiment chaud, j'adore être aspergé d'eau fraîche!

Car j'aime bien être propre!

Dans la porcherie

Avec ma famille, nous vivons dans une porcherie. S'il fait très chaud dehors, cela nous protège de la chaleur et quand il fait froid nous sommes bien à l'abri.

La nuit, je dors sur un bon lit de paille bien douillet, tandis que les porcelets font de beaux rêves, accrochés aux tétines de leur maman.

Que manges-tu?

Dehors

Lorsque je vis en plein air, je me régale de baies, de fruits que je grappille dans les arbustes, de noix ou de châtaignes tombées sur le sol. J e fouille aussi avec mes pattes et mon groin pour déterrer des racines ou même ces délicieux champignons que l'on appelle des truffes.

À la porcherie

C'est le fermier qui m'apporte à manger. Il me donne des légumes, des fruits. des épluchures, de la viande cuite, du maïs, du blé, de la farine, des pommes de terre et très souvent les restes des repas des fermiers... C'est pour cela que j'ai un goût presque aussi fin que mon odorat!

Le cochon aime vivre seul

Contrairement aux vaches ou aux moutons, j'ai souvent envie d'être seul dans mon coin. Je peux vivre dans un petit groupe, mais je ne me déplace jamais en troupeaux.

Quand je vis dehors, j'aime rester toujours au même endroit ou bien partir explorer les sous-bois proches.

À la ferme, il paraît que nous sommes bien plus intelligents que les autres animaux. Si nous étions moins encombrants, nous pourrions même être des amis fidèles des gens, comme les chiens.

Grâce à notre odorat très sensible, le fermier nous emmène en promenade pour aller chercher des truffes du mois de décembre au mois de février.

Les truffes sont des champignons très rares et délicieux qui poussent au pied de certains arbres comme les chênes.

Nous pouvons les renifler sous terre même quand elles sont encore minuscules.

On dit que mon flair et mon intelligence sont très développés; c'est la raison pour laquelle les paysans m'utilisaient pour chasser, il y a bien longtemps, avant d'utiliser des chiens.

L'élevage du cochon

L'élevage industriel

Comme nous n'avons pas besoin d'un grand espace pour vivre, certains fermiers nous élèvent dans de grandes porcheries industrielles.

Là, les truies ont de nombreux petits dans l'année et sont presque toujours allongées dans des enclos étroits.

L'élevage en semi-liberté

Nous aimons vivre dans des porcheries où nous sommes moins nombreux, et où nous pouvons nous dégourdir les pattes dans un enclos rempli d'herbe et d'arbustes. Là, nous nous régalons de pommes bien mûres ou d'autres fruits tombés par terre.

Il existe plus de 350 races de porc à travers la planète.

Les porcs peuvent être blancs, noirs ou tachetés. Selon leur race, leurs oreilles peuvent être droites, inclinées ou tombantes.